Dačić : On a réussi à préserver les intérêts de l'État, on ne franchira pas les lignes rouges

Dans une déclaration aux journalistes, le chef de la diplomatie serbe a réitéré qu'il n'y a aucun consentement à quoi que ce soit qui serait au-delà des lignes rouges de la Serbie.

« L'accord est très significatif, il fait partie de notre effort global, que nous investissons depuis 10 ans pour travailler à la normalisation de nos relations avec Priština. Et c'est tout, rien de plus », a déclaré Dačić, qui participe à la Conférence internationale des donateurs pour les personnes touchées par les récents tremblements de terre dévastateurs en Turquie et en Syrie à Bruxelles.

Dačić a souligné que la Serbie était prudente avec la formulation et souhaitait la normalisation.                              

Il estime que l'accord d'Ohrid est bon dans ce sens et que si tout le monde y adhère, il peut contribuer à la normalisation et à l'apaisement des tensions.

« Et dans le texte lui-même, il est dit que les parties pensent différemment sur la question du statut. Quelle reconnaissance internationale alors ? D'un autre côté, vous avez clairement entendu du président Aleksandar Vučić et du Premier ministre Ana Brnabić et moi-même que nous étions convenus de mettre en œuvre ce que nous avions convenu jusqu'à nos lignes rouges. C'est une reconnaissance mutuelle et il n'y a pas d'adhésion à l'ONU », a noté le ministre des Affaires étrangères.

Dačić a souligné que la Serbie a réussi à protéger les intérêts nationaux et étatiques et qu'il s'agit d'une impulsion importante pour la poursuite de l'intégration européenne.

Il ajoute que l’Association des municipalités serbes fera partie du système juridique de l'UE, c'est-à-dire que sa mise en œuvre sera contraignante pour Priština.

Source/photo : TANJUG